Les musiques électroniques
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samedi 12 novembre 2005

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Les musiques électroniques
Historique du coll

 

Par cuychu@yahoo.fr et mailto:lastico69@yahoo.fr

Février 2002

 

Préambule : ce qui suit est un exposé résultant de recherches personnelle des auteurs. Les sources sont très diverses et il y a aussi des réflexions personnelles. Les auteurs ont réalisé cet exposé à des fins non commerciales, juste à titre informatif. Ceci doit donc rester dans un cercle privé. Merci de nous faire parvenir vos remarques, ajouts, rectificatifs et autres commentaires.

 

I Naissance de la Techno

1.    Les origines

  1. Les différents styles

 

II Différenciation entre Techno commerciale et mouvement free

1.    Historique et Poussée de la house, importance des clubs et des afters.

  1. Répression de 1988 et lois de 94
  2. Les débuts du mouvement Free sur le continent
  3. 2 mouvements parallèles
  4. Contexte Politique en France

 

III. Organisation des sounds

  1. Organisations des soirées
  2. Création de Labels
  3. Organisation politique

 

IV L�expression Artistique

  1. Les visus, la déco.
  2. Fly, logos ou les sites Internet
  3. les différents protagonistes

 

V Idéologie de la Free

  1. Les chamans
  2. La TAZ (Zone Autonome Temporaire) selon Hackim Bey Anarchiste

Conclusion

 

Annexe à étudier en plus 

Sources


 

I Naissance de la Techno

 

1) Les origines

  1. evolution du son

 

L�emergence des musiques electroniques n�est qu�un résultat du contexte esthétique et musical du XX ème siècle, de nombreuses expériences furent réalisés sur le son qui influencerent considérablement nos musiques actuelles.

Au cours du XX è de nombreux débats eurent lieu sur la différence entre le son musicale et le bruit.

Au début de celui-ci est considéré comme son musical un son constitué d'un son pur qui engendre des harmoniques dites " naturelles " dans un ordre bien déterminé par la résonance d'un corps sonore (octave, quinte, octave à nouveau, tierce, quinte, septième etc.). Ce son est de plus un son périodique, au contraire du bruit. Un système correspond à cela : le système tonal.

Le système tonal va rapidement être rejeté par certains compositeurs au début du XX è siècle, par exemple Schoenberg avec l�atonalité notamment puis le dodécaphonisme (utilisation ss répétition de la série des 12 sons de l�échelle chromatique).

 

En 1948, dans les studios de la RTF (Radio Télévision Française) où il réalisait des bruitages et ambiances divers, Pierre Schaeffer, rejoint en 1949 par Pierre Henry, lance la bombe de la musique concrète. Partant à l'origine d'une erreur technique (un disque vinyle gravé en sillon fermé), il se base sur le c?ur du son lui-même, considéré comme objet sonore " concret ", qui est " répété, perpétué et transformé ".Suivent en Allemagne les musiques électroniques, basées sur les premières synthèses sonores. La fusion de ces deux genres donnera la musique électroacoustique (dont nous pouvons relever Karlheinz Stockhausen parmi les plus illustres représentants).

 

Autre personnages important pour son apport à la techno Kraftwerk considéré par beaucoup comme les précurseurs de la musique techno. Kraftwerk a littéralement révolutionné la scène rock des années 70 par l'utilisation exclusive d'instruments électroniques et de voix transformées par l'utilisation d'effets, et notamment du voicoder, créant ainsi le techno rock. Melangeant des rythmes funky, de la musique concrète et de la musique pop pour montrer l�attitude mécanique et robotique de notre civilisation.

Les deux leaders du gp  Hütter et Schneider connaissent bien le courant électroacoustique, et notamment Karleinz Stockhausen, qu'ils placent parmi leurs premières références.

 

Les compositions ont influencées les timbres de certains morceaux de musique disco, elles furent aussi samplées. Ainsi, " Trans Europ Express " de 1977 est utilisée dans le " Planet rock " d'Afrika Bambaataa en 1982, dans le nouveau style electro funk, proche du rap et appartenant au mouvement hip-hop mais aux sonorités beaucoup plus électroniques. Ce titre « Planet rock » est l�acte de naissance d�un genre qui sera une source majeure d�influence de toute la house et la techno : l�électro.

 

Conséquences du contxt esthétique et musical du XX ème siècle

 

 

 

Définition du son musical

 

 

Abandon du syst tonal par Schoenberg avec atonalité et dodécaphonisme.

Extrait

 

Lancement de la musique concrète par Henry et Schaeffer. Ils considèrent le c?ur du son comme un objet sonore concret. Puis en Allemagne apparition des zik electro. D�ou suivra la fusion électroacoustique.

Extrait de Stockhausen

 

Kraftwerk precurseurs de la techno.

Extrait

 

 

Utilisation par Bambaataa d�un sample de Trans Europ Express de Kraftwerk dans « Planet Rock ».

Ce titre est l�acte de naissance d�un genre qui sera une source majeure d�influence de toute la house et la techno : l�électro.

Extrait

 

  1. Evolution des techniques instrumentales qui ont permis d�avoir le matériel de hui.

 

On assiste en 1896 à la naissance du premier instrument électrique aux USA, inventé par Cahill et nommé télharmonium ou dynamophone. Il s'agit d'un instrument polyphonique destiné à créer et à transporter la musique produite par un procédé électrique au moyen du téléphone. Il prenait la taille d'une grande pièce à lui seul, et son volume était tellement élevé qu'on l'écoutait à partir d'une autre pièce.

En 1952, le premier magnétophone à bandes (le Nagra) se révélera très important pour différents traitements du son (découpage, inversion, ralentissement etc.), notamment dans la musique concrète.

On réalise en 1957 la première synthèse de son assistée par ordinateur, ainsi que le premier enregistrement numérique aux laboratoires Bell (USA), sous la direction de Mathiews.

 

En 1964 on met sur le marché grand public le premier synthétiseur (le Moog), un synthétiseur modulaire. Il est suivi du Mini Moog en 1967. En 1968 ces orgues électroniques d�appartement furent equipés des derniers perfectionnements en matière d�electronique, boites à rythmes, accompagnement programmé, basses et arpèges automatiques?

 

Chowning réalise en 1970 la première synthèse FM (par modulation de fréquences) à Standford, et l'on assiste au premier essai de synthèse numérique en 1974. En 1977, c'est le début des ordinateurs personnels (Mac II, Atari etc.). A la fin des années 70, on diffuse au niveau du grand public les premiers échantillonneurs (ou samplers).

On assiste en 1983 à l'apparition du langage MIDI (pour Musical Interface for Digital Instruments), qui permet une communication aisée entre les différents instruments électroniques.

Les ordinateurs se dotent de cartes sonores avec entrées et sorties audio à partir de 1992.

 

La house et la techno sont des descendantes directes de toutes ces innovations.

Le sampler est devenu l�instrument et l�emblème de toute la génération techno.

 

La génération des premiers compositeurs de House de Chicago utiliserent la TB-303. Qui connu son heure de gloire avec la trance plus particulièrement la trance-goa.

 

En ce qui concerne les platines la mise au point majeure fut celles des platines MK2, au tout début des années 80. Le DJ peut agir la vitesse de rotation du disque, et reliée par une table de mixage va permettre de mixer.

 

Outre ces influences techniques et humaines,il y a l�élement sans lequel la techno se serait pas : le rythme ou BPM.

 

La techno et la house empruntent surtout aux musiques noires, au disco et au funk leur definition de musique de danse, leur forte accentuation du pied de grosse caisse et du beat ainsi que leur forte accentuation des lignes de basses.

Elles sont la conséquences de la croissance importante en jamaique à partir de la fin des années 60 des sound systemes itinérants.

La frappe du tambour est devenue le BPM (beats per minutes)

 

Les pères fondateurs de la house nommés Frankie Knukles et Marshall Jefferson ont accentués fortement le son de la grosse caisse synthétique sur de la musique composée de samples tirés de la disco, de la soul et du funk.

Le nom de House music est tiré du nom du club où ils officiaient : la Warehouse à chicago aux alentours de 85-86.

1896 : naissance du premier instrument électrique aux USA

 

1952 : premier magnétophone à bandes

 

 

 

 

1964 mise sur le marché du MOOG

photo

 

 

 

 

 

 

Fin des années 70 : Sampler

 

 

1983 apparition du langage MIDI

 

 

 

 

 

 

 

 

TB-303 utilisé ds la house et transe (photo)

 

MK2 au début des 80 permet de mixer

(photo)

 

Le BPM

 

Emprunt aux musiques noires (funk, disco, soul) accentuation du beat, lignes de basses

 

Les pères fondateurs de la house nommés Frankie Knukles et Marshall Jefferson

 

2) Les différents styles

 

La techno :

  1. Apparaît à Detroit en 1986 sous l�impulsion des créateurs noirs Juan Atkins, Marshall Jefferson et Derrick May.
  2. Les sons qu�elle présente sont plus urbains, plus industriels
  3. Elle s�inspire de Kraftwerk avec une touche d�agressivité en plus.

 

Pour dérivé on peut trouver la HardTechno plus agressive et violent que la Techno (Extrait Crystal Distorsion)

 

Le hardcore :

  1. Apparu simultanément à New York en Hollande et en Allemagne en 1990
  2. BPM très rapide parfois jusqu�à 250 BPM

Un style plus violent encore est apparu : le gabber

 

La trance :

  1. Elle est apparue aux alentours de 1990-91 en Allemagne.
  2. Elle se caractérise par des nappes sonores volupteuses des boucles violentes, un rythme rapide et répétitif (entre 140 et 170 BPM), des mélodies assez lentes et des voix artificielles.

 

Plusieurs dérivés ont vu le jour le Transcore ou Hardtranse (accélération de la Transe à la limite du Hardcore), la Trance de goa (sorte de Trance hypnotique, son nom est celui d�une ville du Sud Ouest de l�Inde, elle mele le mysticisme indien à un psychédélisme électronique.

 

La Jungle : (extrait 69db mc tabloid)

  1. Apparu à Londres au début des années 90 et considéré comme le Hip-Hop anglais
  2. Utilise le principe du breakbeat (en opposé au pied de batterie régulier des autres styles de techno) uni à une basse souvent très grave (en infrabasse)
  3. Elle a aussi pour nom Drum & Bass

 

On donnera une feuille avec le lexique des différents styles.

 

 

 

II Différenciation entre Techno commerciale et mouvement free

 

  1. Historique et Poussée de la house, importance des clubs et des afters.

 

Au début des années 1980, à l'aide de ces machines, les disc-jockeys et les ingénieurs de son des clubs de New-York et de Chicago fabriquent une musique " House " plus évoluée : c'est la musique « Acid House ». « Acid » dans le sens que les enregistrements sont coupés en sections, parfois très courtes, qui une fois insérées  ans un « sampler », peuvent être technologiquement modifiées à l'aide des « synthesizers ». Les musiques house et techno sortent rapidement des clubs où elles étaient apparues. Elles trouvent vite écho au Japon et en Angleterre, sous le gouvernement Thatcher. La musique « Acid-House » s'est répandue au milieu des années 1980, à plusieurs clubs des grandes villes américaines et européennes en passant par l'île d'Ibiza en Espagne où elle rencontra L'Ecstasy. les  D.J. de Manchester ramenèrent l'Ecstasy dans les clubs en Angleterre. Ce fut un succès retentissant dès ses débuts à l'Haçienda, démarre alors le rave. Aucun club traditionnel où se marient habituellement rock et alcool, métal et drogues dures, ou danse et stimulant n'accepte ces nouveaux tempo et sonorités qualifiés de non-accessibles.Les clubs « House » se multiplient alors sans  publicité et commencent à inquiéter sérieusement les tenanciers de bars traditionnels. Devant le refus systématique des radios de diffuser la musique techno, les ondes se « piratisent », c'est-à-dire qu'elles deviennent  clandestines. On va jusqu'à monter des radios pirates sur des bateaux ancrés au large des côtes, en dehors des  limites territoriales du pays, afin d'échapper à la réglementation sur les communications. De petites maisons indépendantes de production de disques, les « indies », émergent dans le marché grâce à la déréglementation de  Mme Thatcher, alors Premier Ministre du Royaume-Uni. En effet, de nouvelles lois en faveur des PME permettent à plusieurs de partir de petites entreprises et de concurrencer le grand marché des multinationales.  Underground du point de vue du marché de la production et de la diffusion, le mouvement rave l'est aussi du point de vue politique, ce qui le rend, à proprement parler, apolitique.  Apolitique s'entend dans le sens que l'on agit parallèlement au politique. On ne conteste pas, on ne revendique pas ; ce n'est  as un groupe de pression. Il s'agit d'exercer son commerce à côté de l'industrie standard, de promouvoir son identité culturelle par les canaux de diffusion dont on maîtrise le  maniement, par exemple l'Internet, sans s'occuper du pouvoir. On s'ajustera aux réactions de ce dernier en le déjouant de ruse et de vitesse comme dans les party clandestins. On est apolitique parce qu'on ne s'intéresse pas  au pouvoir sauf quand on est obligé d'y réagir. Alors on cherche les voies d'évitement en formant une culture parallèle, une industrie parallèle, plutôt que de s'attaquer à plus fort que soi. 

2)    Répression de 1988 et lois de 94

En Angleterre, le mouvement rave, d'abord toléré, est maintenant poussé dans la marge de l'illégalité suite à un événement déclencheur qui accentuera son caractère underground soit l'événement de l'Haçienda. En 1990, l'Haçienda, le club le plus populaire de Manchester, défraie la manchette : une histoire de surdose d'Ecstasy impliquant le décès d'une jeune fille alerte l'opinion publique et donne le prétexte qu'attendait la police pour intervenir. Enfin, on peut reprocher quelque chose aux rave. Une fille de 21 ans serait tombée morte après avoir avalé deux Ecstasy. On ne se pose pas de question si vraiment c'était de l'Ecstasy. C'est  le moment de déverser son venin tous azimuts sur le monde rave. Tous les médias s'en mêlent: le Daily Mirror, le Daily Express et surtout le Sun s'attaquent sans vergogne au rave. On dénigre les party, l'Ecstasy et aussi la musique techno que l'on qualifie de musique du diable. On avertit les parents de faire attention à leurs enfants et de les protéger de ce nouveau fléau que sont les party rave. Il y a des dizaines de surdoses de toutes sortes tous les jours en Angleterre et personne ne s'en préoccupe. Cette  fois-ci, c'est plus grave parce que la victime est une jeune fille de bonne famille bourgeoise. Elle ne vient pas des bas-fonds de la société dont on ne veut pas entendre parler. Mais, il y a une exception à la règle. Le prestigieux Times fait enquête. Il fait preuve de non- conformisme et remet les pendules à l'heure. Andrew Tyler dans le Times du 14 novembre 1988 écrit: « Le scepticisme doit répondre aux  hurlements alarmistes qui laissent entendre que deux pilules d'Ecstasy auraient pu tuer Janet Hayes, une jeune femme de 21 ans. En vérité, cette drogue apparentée aux amphétamines n'a qu'une très faible toxicité et ne peut directement  causer la mort » (Roiret, 88).Depuis lors, c'est la guerre ouverte contre la « culture de club ». Les clubs doivent notamment fermer à deux heures du matin. Alors naît la rave (de l'anglais " battre la campagne, s'extasier, déblatérer ", en 1988. Les citadins trouvent accueil auprès de couches marginales de la population : les travellers, qui viennent notamment du mouvement punk de la fin des années 70 et qui sont à même d'organiser ce genre d'événement en dehors des villes.et c'est le début des party clandestins, les party rave. Ceux-ci sont organisés en secret : le  temps et le lieu de leur célébration ne sont révélés que quelques heures à l'avance afin de déjouer les autorités. Cette tradition s'est  répandue partout dans les grandes villes du monde industrialisé où la musique techno connaît une certaine popularité, même si la loi n'y est pas toujours si sévère. C'est une manière de garder l'aspect occulte et secret des party rave.  Depuis l'affaire de l'Haçienda à Manchester, la situation ne s'est guère améliorée en Angleterre. En 1994, une loi spéciale (Public Order, Act 1994) est adopté à l'encontre de plusieurs groupes marginaux dont les  Ravers (Goodman, 1995 ; p.9-13), afin d'empêcher les rassemblements sous le prétexte que leur musique dérange la  tranquillité publique. Il suffit pour la police de trouver deux personnes qui préparent l'équipement pour un party rave et une dizaine de personnes qui attendent le début de l'événement pour avoir le droit d'intervenir et de tout arrêter. Il en revient à la discrétion de la police de juger la possibilité de causer un stress sérieux aux  habitants du voisinage et alors de condamner les protagonistes à une amende ou à une peine de prison, pouvant aller jusqu'à trois mois. Les policiers ont le pouvoir de faire un  barrage de huit kilomètres autour du site éventuel (Goodman, 1995 ; p.11). C'est le cas aussi au Québec.    Par contre, tous les pays n'ont pas la même vision quant aux cultures parallèles. Par exemple, la Hollande a compris qu'il valait mieux tolérer les mouvements de jeunes qui ne prônent pas la  violence et n'utilisent pas de drogues dures.On préfère la prévention. À Amsterdam, avec l'avènement des party rave, les autorités voyant diminuer la violence dans les rues et le taux de criminalité relié aux drogues ont décidé de pousser plus  loin leur implication. Il va tester les pilules d'Ecstasy en circulation sur le terrain. Les résultats des analyses sont publiés régulièrement dans les revues spécialisées et sur l'Internet.

 Donc Le rave est devenu « mouvement » autour de l'élaboration d'une nouvelle forme de musique et de sa rencontre  avec l'Ecstasy dans certains clubs de Manchester vers 1985 (Redhead, 1993 ; p.9). Il devient underground lorsque soumis à l'oppression policière alimentée par l'opinion publique autour de l'événement de l'Haçienda en 1988 (Redhead, 1993 ; p.14-20). Certains clubs eurent l'idée d'ouvrir leur  porte toute la nuit avant la fermeture en 88 pour permettre à des groupes de jeunes de danser et de s'éclater toute la nuit. Les heures d'ouverture des clubs coïncident habituellement avec les heures de permis de vente d'alcool. En suspendant volontairement l'utilisation de leur permis de vente de boissons alcoolisées, les  propriétaires de club faisaient d'une pierre deux coups :premièrement, ils pouvaient recevoir des mineurs et deuxièmement, il leur était permis de prolonger leurs heures  'ouverture jusqu'au petit matin. Afin de remédier à la perte de revenu associée à la vente d'alcool, on offrait des boissons substituts stimulantes à base de vitamine et de caféine. On s'assurait, en même temps, de  demeurer dans les normes de la légalité.

3) Les débuts du mouvement Free sur le continent

Histoire parallèle des Spiral Tribe (et autres sound systems) :Teknival a coté de StoneHenge en 91S�exilent en France en 92 ou vers d�autres pays tels que l�Italie, les pays de l�Est (la république Tchèque, la Pologne?), l�Egypte ou l�Asie.

1ER Tekos en France à Beauvais en 93

Spiral Tribe gagnent son procès en GB et organise un dernier Teknival sur les docks londoniens avant de repartir sur le continent  en même temps qu�est voté le Public Order, Act (ou Criminal Justice Act).La  trouve aussi écho dans des lieux qui accueillaient déjà des rassemblement musicaux festifs : à Ibiza, à Goa en Inde etc. On organise parallèlement de grandes raves officielles, dont certaines font payer de plus en plus cher les droits d'accès. Mais les clubs et les discothèques continuent de diffuser parallèlement house et techno dans de nombreux pays. Certains sont spécialisés dans ce type de musique.      

4) 2 mouvements parallèles

Aujourd'hui coexistent tous ces types de diffusions. On trouve même des raves qui, contrairement au modèle originel qui avait plutôt tendance à mettre les musiciens en retrait et à laisser le public se déplacer à sa guise dans un espace hiérarchisé uniquement par la présence des baffles, mettent ces derniers sur une scène et focalisent par là l'attention des participants sur un point central, à l'instar du concert rock. On assiste donc à un fort clivage, que l'on peut présenter schématiquement en deux facettes :

·   facette clubs et raves officielles, qui va de pair avec un cadre légal et un aspect commercial. Les gens ont plus tendances à se montrer, s�exhiber.

·   facette free party (pour fête libre et gratuite) et teknival, qui rime avec clandestinité et illégalité, mais aussi gratuité. On vera ca plus tard. Dans la portée symbollique du mouvement.

5) Contexte Politique en France

Chronologie

28 avril 2001
25.000 teufeurs se retrouvent à Marigny (Marne) pour le Teknival du 1er mai qui traditionnellement lance la saison des free-parties (raves gratuites et clandestines) d'été.

2 Mai 2001
A l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, annonce qu'il soutient l'amendement anti-raves déposé par le député RPR Thierry Mariani. Le texte prévoit la saisie du matériel de sonorisation en cas de rassemblement non autorisé.

5 juin 2001
Face à la fronde des députés PS et de plusieurs membres de son gouvernement, Lionel Jospin annonce que le dispositif anti-raves va être retiré lors de son passage en deuxième lecture à l'Assemblée. «II n'y aura pas de saisie du matériel mais ces fêtes doivent être soumises à un régime déclaratif». La scène techno maintient la pression. Une manifestation est prévu le 16 juin dans les rues de Paris.

24 mai 2001
La résistance techno s'organise. A Paris, Lille ou Marseille, plusieurs milliers de teufeurs dénoncent un «amendement liberticide».

30 mai 2001
Le Sénat vote un amendement anti-raves remanié par Daniel Vaillant mais fortement inspiré par celui du RPR Thierry Mariani. A défaut de déclaration préalable et d'autorisation préfectorale, le matériel de sonorisation des organisateurs pourra être saisi pour une durée de six mois. Seuls les sénateurs communistes votent contre. Jack Lang ou Bernard Kouchner regrettent «une politique anti-jeunes».

5 juin 2001 Jospin entend les teufeurs
 le Premier ministre a définitivement renoncé à l'amendement Mariani.

18 juin 2001
Faible mobilisation pour la deuxième manifestation anti-amendement. A peine quelque 2.000 teufeurs sur l'esplanade de la Bibliothèque de France, à Paris.

20 juin 2001
Lionel Jospin confirme qu'il est hostile à la saisie du matériel de sonorisation. Le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, et le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, s'opposent toujours sur la nouvelle version de l'amendement.

27 juin 2001
En seconde lecture à l'Assemblée, les socialistes enterrent définitivement l'amendement antirave. Jusqu'au bout, Daniel Vaillant aura tenter de convaincre les députés de la nécessité de légiférer.

10 juillet 2001
La droite refait du bruit. Polémique après un mort et deux viols lors de fêtes.

30 août 2001
La justice fait la fête aux ravers
Les plaintes et mises en examen se multiplient.

1er novembre 2001
Les socialistes renient leurs raves
Le groupe PS suit Vaillant après avoir retoqué son amendement en juin.

20 novembre 2001
La loi antirave s'enlise sur le terrain
Les dispositions légales sont jugées inapplicables par les organisateurs.

1 Janvier 2002
Saisi d�un son en Bretagne pour une rave du jour de l�an.

12 janvier 2002Manifestation pour protester contre la saisie de matériel de la rave du Nouvel An à Quimper

19 janvier 2002

Le procureur restitue le matériel saisi aux raveurs de QUIMPER.Une overdose lors d�une rave à Fosses dans la région parisienne. 

26 janvier 02

Street Party Nimes!!!!

 

 

 

 

III. Organisation des sounds

 

1)Organisations des soirées

 

Une organisation de soirées nécessite beaucoup de personnes, en passant par les DJ, ingénieurs du son a ceux qui conduisent les camions transportant le matériel, les personnes réalisant toute une mise en scène pour la décoration et quelqu�un pour diriger tout ce petit monde. Ces personnes se sont réunis pour former différents Collectifs ou Sound-System comme il sont le plus souvent nommés. Nous pouvons trouver les anglais de Spiral Tribe, en France Infrabass-Alchymist qui regroupe 8 DJ, 2 DJ Vidéo, des graphistes, un webmaster et un ingénieur du son, TTC, etc?

 

            Beaucoup de sons tentent de faire des soirées dans des salles mais le problème auquel ils se retrouvent confrontés est le refus de nombreux élus de louer des salles. Cependant quelque lieu légaux diffusent cette musique comme le batofar et le gibus, le Grand Rex à Paris ou des boites en province.

            Pour les soirées Free, appellé raves par les médias, les lieux sont souvent des endroits en friches, des hangar desaffectés et autres, en général des personnes du sons vont effectuer des repérages pour en selectionner plusieurs, au cas ou celui choisit pour la soirée est repéré ils se rabattront sur les suivants. Ce qui pourrait sembler anarchique sur place à en fait nécessité des jours de préparation, il est fréquent qu�il faille débrousailler enlever des éléments dangereux etc?

Toute l�équipe va investir l�endroit pour monter la sono, essayer les platines, regler le son, quand tout est prêt ou presque ils vont appelller une boite vocale pour laisser un message indiquant le lieu de la fête, les gens n�auront plus qu�à appeler l�infoline.

(Photo de teuf infra avec table de mix ?)

 

            Autre aspect de cette organisation l�appel aux associations de préventions comme tekno plus ou la croix rouge.

 

2)Création de Labels

 

Les Sound System ont pour beaucoup des homes studios ce qui leur permet de marcher en autoproduction.La création de leurs propres Labels leurs permet de produire des artistes qui le seraient difficilement sinon. La production peut être des vinyles, CD, K7 ?

Ceratins ont aussi des lignes de vetements ou bijoux.

Tout cela sera acheté dans des magasins spécialisés, des stands montés lors des soirées techno, de l�import dans les pays de l�Est pour certains ?

 

3)Organisation politique

 

Compte tenu du contexte politique actuel, un reveil des conscience citoyenne se passe progressivement dans l�esprit des teufeurs. Malgré le refus de la société, il n�y a d�autres solutions que de combattre avec ses règles, et de jouer sur le même terrain pour se faire entendre. C�est pourquoi une évolution se passe chez ceux pour qui le mouvement compte, ils se sont regroupés en associations pour se faire entendre lors de l�amendement mariani recemment voté dans le cadre des lois sur la sécurité quotidienne et réglementant les raves.

Il y a par exemple le silence tue

(http://www.defcore.net/Images/objetsite/page663/lesilencetue/lesilence.htm) qui souhaite que chaque jeune aille s�inscrire sur les listes electorales et fassent une photocopie de leurs cartes electorales. Celles-ci seront ensuite comptabilisées  pour montrer aux politiques que les jeunes ont un poids important.

Contre l�amendement mariani toujours, une saisine citoyenne à l'initiative du Collectif LSIJolie (http://www.lsijolie.net/article.php3?id_article=96), ils considerent que « les parlementaires se sont entendus pour violer la Constitution en votant la Loi Sécurité Quotidienne. Une loi passée « à la hussarde », en occultant le débat démocratique et le passage par le Conseil Constitutionnel.

En ne saisissant pas le Conseil Constitutionnel, garant de la conformité des lois à la Constitution, ce sont les parlementaires même qui mettent à mort la démocratie et le droit. Un précédent inquiétant, dénoncé par toutes les assossiations de défense des droits de l'homme et des libertés.

            Face à cette situation, les citoyens se voient obligés de pallier la défaillance de leurs élus et de saisir eux-mêmes le Conseil Constitutionnel. »

 

            Les evenements ont aussi poussé le milieu à l�autocritique comme par exemple ce tract distribué lors de la 1ère manifestation contre l�amendement : « La Free a depuis des années négligé son message. Chaque jeune qui est venu à nos fêtes n�y a apparemment perçu qu�une sorte d�apologie de la négligence? Nous devons stopper les dérives de notre mouvement?La situation découle directement de nos erreurs. »

(copie du manifeste d�Heretik)

Des efforts sont fait pour nettoyer les lieux, des sacs poubelles sont présents en quantité importantes à chaque soirées.

 


 

IV L�expression Artistique

 

 

Les différents acteur du mouvement free sont tous nés et ont grandi en même temps que les nouvelles technologies, à la base du mouvement et de la musique.

Logiquement, ils maîtrisent donc ces nouveaux outils mais ils ne sont pas pour autant pour l�artifices. Prônent le naturels et on peut le ressentir dans leur moyen de communication, au travers de la décoration et des visuelles et par les Fly, logos ou les sites Internet. Ils y a aussi les différents protagonistes de la fête que l�ont va voir plus tard.

 

  1. Les visus, la déco.

 

Ambiance Militaire filet de camouflage (affaire solide qui ne craignent rien.)

Chill-out : air de repos

Testing (MdM, T+ = bénévoles)

Les DJ�s sont souvent cachés

Les VJ�s sont responsables des effets visuelles :

    1. Draps avec diapos en teuf ou alors sur un mur
    2. Show laser et Effets spéciaux avec des vidéos et autres artifices plutôt dans des salles car nécessitent un investissement <= collectifs.

 

2.      Fly, logos ou les sites Internet

 

Montrer les fly et qqes sites (pas trop)

 

  1. les différents protagonistes

 

Les cracheurs de feu

Les jongleurs

Les sculpteurs

Echassiers?

 

 

 

V Idéologie de la Free

 

 

C'est une musique intergénérationnelle mais pas intercaste. Elle s'oppose au rap."
En effet, la techno ne revendique aucune révolution sociale, ne dénonce aucune injustice. Elle ne propose qu'une bulle d'isolement, à chacun d'y trouver son compte. Chacun est libre de danser comme il veut, tout dépend de la manière dont il perçoit le son. Cet aveu très lucide n'est il pas simplement le reflet d'une société chaotique ? L'explosion de la musique électronique marque le passage d'une société industrielle à la société technologique. Ce n'est pas un hasard si cette musique est née sur les friches industrielles des pays développés, ni si ce sont les milieux homosexuels qui s'en sont emparés dans les capitales. "Même si un fort instinct grégaire est développé par les amateurs de techno, la danse n'est pas une danse de société. On danse seul, mais la teuf est faite pour regrouper des individualités, explique Pierre Albert Castanet. La techno est donc le miroir abstrait de la société : il n'y a que du son et chacun l'interprète comme il veut. Le miroir concret, c'est le rap".

 

  1. Les chamans

 

Chaque danseur découvre des pulsions irrationnelles enfouies, une envie de danser qui va crescendi et tourne à la transe; C'est la culture tribale réinventée. A l'image des sociétés traditionnelles, les DJ deviennent les chamans des temps modernes, sans être idolatrés, et les danseurs suivent le rite pour entrer en contact avec leur être intime. C'est aussi un spectaculaire exutoire social où les règles et les contraintes quotidiennes sont mises entre parenthèses. Les teufs techno rassemblent des jeunes et des moins jeunes dont le seul objectif est de faire la fête, fraternellement et pacifiquement. Exceptionnellement, ils laissent exploser leur spontanéité et leur personnalité propre sans jamais se demander comment ils sont perçus des autres., Même, si certains portent des tenues excentriques, humoristiques voire provocantes, l'important est de se sentir bien. La techno serait-elle un signe annonciateur e la victoire de l'être sur le paraître ?

Nous allons alors nous concentrer sur le sens du beat. Il est unificateur des différents styles de techno, mais aussi des ravers, qui perçoivent ses battement sourds dans le lointain à l'approche du lieu tant attendu de la fête. Ce beat peut être vu aussi comme une représentation symbolique de la machine en action (par sa régularité mécanique implacable), à la fois qu'il symbolise aussi l'être humain par l'intermédiaire de son c?ur. On se trouve alors dans un face-à-face ambigu homme/machine. Cette ambiguïté est renforcée par le nécessaire oubli du filtre humain, car les musiciens sont fréquemment cachés par divers artifices, et le mouvement techno se caractérise par une forte résistance à la starification de ses musiciens.

       2) La TAZ (Zone Autonome Temporaire) selon Hackim Bey Anarchiste

Les pirates sont le meilleurs exemples.

Depuis toujours il y a eu des TAZ, depuis qu�il y a Etat. C�est par définition . La TAZ est comme une insurrection sans engagement direct contre l'État, une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps, d'imagination) puis se dissout, avant que l'État ne l'écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l'espace. La TAZ peut "occuper" ces zones clandestinement et poursuivre en paix relative ses objectifs festifs pendant un certain temps. Certaines petites TAZs ont peut-être duré des vies entières, parce qu'elles passaient inaperçues, comme des enclaves rurales Hillbillies - parce qu'elles n'ont jamais croisé le champ du Spectacle, qu'elles ne se sont jamais risquées hors de cette vie réelle qui reste invisible aux agents de la Simulation.

Babylone prend ses abstractions pour des réalités; la TAZ peut précisément exister dans cette marge d'erreur. Initier une TAZ peut impliquer des stratégies de violence et de défense, mais sa plus grande force réside dans son invisibilité - l'État ne peut pas la reconnaître parce que l'Histoire n'en a pas de définition. Dès que la TAZ est nommée (représentée, médiatisée), elle doit disparaître, elle va disparaître, laissant derrière elle une coquille vide, pour resurgir ailleurs, à nouveau invisible puisqu'indéfinissable dans les termes du Spectacle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo de Dklé

 

Photos Apremont

Tofs TTC Visu

 

 

Fly

http://ttckrew.org/

http://buznetwork.free.fr/ ?

 

 

Tofs de cracheurs de feu HERETIK à Molitor

 

 

 

 

 

 

No revendication

Underground car pas de représentant ni de

 

 

 

 

 

 

 

 

métissage des populations, d'accès unitaire à la technologie, de fusion des individus et des corps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L�homme > les sciences et la technique

 

 

 

 

 

consommation à des fins festives plutôt qu'à des fins de loisir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

Quelle avenir pour la musique électroniques ?

Elles est déjà ds les m?urs (JT 20h?)

Problèmes avec les free ?

Pas de logique de profit, dc incompatibles avec les boîtes de nuits.

Pas de star system, dc incompatibles avec le grand public.

Trop de drogues, <= ya ka viré les racailles

 

La «racaille», depuis toujours, c'est l'ennemi. Celui qui vient pour profiter de l'immense «coolitude» de ces hippies nouveau genre, pour leur fourguer des mauvaises drogues, casser les voitures et piquer des autoradios au passage. «Les free parties c'est des moments géniaux, raconte Stéphanie. On se retrouve dansant sur le plateau de Millevaches, ou en Champagne, sur les traces d'Attila le Hun. Mais c'est aussi la porte ouverte à n'importe quoi. Chacun est responsable de soi. Mieux vaut ne pas y aller seul. Toutes les drogues circulent. Rien de neuf, les mêmes qu'ailleurs, mais elles sont plus visibles.»

 

Pour les free > dans des salles privés qd elle sera acceptée.

 

Citation qui déchire d�un teufeur :

Car c'est devant le son qu'on prend sa mesure, qu'on touche sa véritable nature. Ici, pas de distinction de look, pas de frime car elle est tout de suite dévoilée, pas de peur parce qu'on s'y sent parmi les siens, pas de supériorité malsaine. Non, ici, on fait LA teuf !!!

 

 

 

Annexe à étudier en plus :

 

La drogue est liée à la musique? Ce n'est pas nouveau, observe Jean-Marc Fouquart, rédacteur en chef du magazine Zipper, spécialisé en musique techno: «L'ecstasy est associée à cette mouvance, comme le LSD au psychédélique, la marijuana au reggae, ou la cocaïne et l'héroïne au rock. Mais est-ce qu'on a interdit le rock quand Jimi Hendrix ou Janis Joplin sont morts d'overdose? Est-ce que tous les amateurs d'Elvis sont accros aux amphétamines?»

Et qui s'inquiète de ce qui se passe dans les concerts de rap? protestent les amateurs de techno, qui soulignent le caractère pacifique du mouvement. «C'est bien ça qui effraie les adultes, relève Patrick Mignon, sociologue spécialiste du rock. La génération techno ne revendique rien: on est contents d'être contents. On est loin de la hargne des punks. Ce sont des enfants de la bourgeoisie, des gosses de décideurs, qui vont retourner à la fac le lendemain. Il ne faudrait pas qu'ils se grillent bêtement les neurones. On les aime. On essaie de les protéger d'eux-mêmes. Alors que les problèmes liés aux rap ne sont qu'un épiphénomène de la violence des banlieues.»

Trop aimés, les raveurs? Justement, les raves les aident à prendre le large. «Ce qui est formidable dans la rave, c'est que les parents ne comprennent pas, insiste le sociologue Etienne Racine. Mais, en fait, ce n'est qu'un rite de passage de l'enfance à l'âge adulte.» Selon lui, le lieu inattendu, le temps différent, très long, mettent le raveur en décalage social. Il s'installe dans un espace hors de la vie réelle, comme dans l'art ou le jeu. «Et c'est en passant par cette rupture qu'il réintègre la société. La fête est éphémère. Et, le lendemain matin, il est content de rentrer chez lui.» L'ecstasy? Elle n'est pas liée à la pratique de la rave. «Entre 15 et 35% des gens prennent des substances, estime Racine. Une fois sur deux elles ont été achetées ailleurs. La rave n'est pas forcément le lieu de l'initiation, puisqu'un consommateur sur deux dit avoir goûté une substance dans des soirées privées.»

 

 

Sources :

Elles sont très nombreuses?

La plupart des docs de la section Aktivism sur Buzznet (La Party Rave, LE BOUM (BOUM) DE LA MUSIQUE TECHNO,?)

L�Express : Dossier Entre rave et cauchemar

Libération : Dossier Les Raves en turbulences

La musique techno  approches anthropologiques, Guillaume Kosmicki, séminaire deCIREN

Hakim Bey  TAZ, Zone Autonome Temporaire

Et plein d�autres documents qui nous sont passés sous les yeux.

 

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La dernière mise à jour de ce site date du 10/29/05