Rave-party
Rassemblement sauvage au Moulin-Brûlé UN HANGAR
désaffecté du lieu-dit le Moulin-Brûlé, situé sur la commune
d'Estrées-Saint-Denis, a été le théâtre d'une rave-party
sauvage au cours de la nuit de samedi à dimanche. Une « petite
fête improvisée » qui a réuni entre 2 000 et 3 000 personnes
qui n'ont fait place nette qu'en toute fin d'après-midi, hier.
Aucun incident n'a été constaté par les forces de gendarmerie.
Ultime refuge Ce type de rassemblement, qui doit désormais
faire l'objet d'une demande d'autorisation en préfecture, n'a
pas pour autant surpris les autorités qui savaient depuis
quelques jours que les ravers s'étaient donné rendez-vous dans
les environs. « Nous suivons le cas des raves-parties sur
Internet, qui est le vecteur principal de communication. Et
nous étions au courant, explique Patrick Lapouze, le directeur
de cabinet du préfet de l'Oise. Les gendarmes les suivaient de
près et ils ont déjoué plusieurs tentatives d'installation.
Mais samedi au milieu de la nuit un petit groupe a échappé à
leur surveillance. C'est un terrain privé qui appartient à un
Parisien et nous n'avons pas la preuve que les organisateurs
n'avaient pas d'autorisation. C'est pourquoi nous avons dû
attendre la fin de la rave pour constater d'éventuelles
infractions. » En fait, les ravers s'étaient donné rendez-vous
à Trosly-Breuil, vendredi. Ils ont d'abord tenté de
s'installer à Attichy. Une tentative déjouée par la
gendarmerie. Un peu plus tard dans la nuit, ils ont alors
décidé de se rabattre sur Béthisy-Saint-Pierre. Nouvel échec.
C'est finalement au cours de la nuit de samedi à dimanche
qu'ils ont trouvé refuge à Estrées-Saint-Denis. Le passage de
près de 800 véhicules a laissé des traces, notamment dans le
centre-ville de Trosly-Breuil qui était constellé de détritus
divers. Sans parler des nuisances pour les habitants. Mais
hier soir, les organisateurs n'avaient toujours pas été
retrouvés. |